Une minute par jour

En cette période d'élections régionales (passionantes à voir le taux de participation), je trouve qu'il serait de bon ton de conjuguer débat d'idée et action militante.

J'aimerai me pencher sur un mal sociétal qu'est, ce que l'on appelle pudiquement la "violence à l'école". Les régions ayant la responsabilités de la gestion des lycées et les départements, celle des collèges, il me semble que la convergence des deux sujets est plus qu'évidente.

J'ai déjà eu l'occasion, sur ce blog, de te parler, à toi, cher lecteur, d'un film que je trouve excellent et qui s'appelle "La journée de la jupe". Je trouve que ce dernier illustre bien la situation de l'éducation nationale: des professeurs démunis et délaissés par leur encadrement face à une jeunesse abandonnée à elle même et déresponsabilisée. Mais quelles pistes de réfléxions peut-on soulever afin de résoudre ce cancer républicain ?

A priori, la formation des professeurs peut être mise en cause mais je vois mal les professeurs de français se faire remplacer par d'anciens commandos marine ou par des Chuck Norris en herbe: Les professeurs, comme les autres citoyens n'ont pas, dans le cadre d'un Etat centralisé, à assurer eux même leur défense. C'est le rôle de la force publique.

La solution de tranformer les établissements d'enseignements en annexes de commissariats n'étant ni voulue, ni souhaitable, il reste donc, aux régions et aux départements, à assumer leur responsabilités en ce qui concerne l'encadrement non éducatif au sein des établissements d'éducations. Et je ne pense pas que la sécurité des professeurs et des élèves (tous les élèves ne sont pas de dangeureux fous sanguinaires, heureusement !) puissent être assumées par des étudiants en manque de financement pour leurs études. Il serait peut être temps de répondre de façon pragmatique à ce genre de problématique. Et la balle est dans le camp des collectivitées locales.

Et si il venait à l'esprit de l'administration régionale de nous assurer de leur impuissance, que la responsabilité est celle de l'Etat central, du gouvernement, il serait peut être temps de discuter de l'utilité et de la pertinence des régions dans leur forme actuelle.

Mais je reste péssimiste sur ce sujet: la totalité des régions françaises va voir son staff politique renouvellé en l'état et les réponses à ces questions risquent de se voir déléguées au second rang.